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Doubs : Un mal pour un bien
Tour à tour mis à la porte par son employeur, ses parents et sa petite amie courant mars, ce jeune homme de 25 ans n'avait pas trouvé meilleure solution que de "se réfugier" dans le vol pour tenter de s'en sortir. Un instinct de survie favorisé par trois précédentes condamnations qui l'amenait finalement à comparaître vendredi dernier devant la justice… moins abattu que profondément soulagé.
Impliqué dans le cambriolage d'une douzaine de propriétés dans la périphérie d'Ornans, et dernièrement dans le vol d'une Audi R8 d'occasion estimée à 70 000 €, le prévenu, trahi par la géolocalisation du véhicule qu'il avait en vain cherché à revendre à Besançon, s'était en effet laissé appréhender de bon gré par les autorités à Amathay-Vésigneux.
Pourtant armé d'un pistolet à billes de plomb alors pointé en leur direction, il avait retenu son index après avoir « reconnu l'un des gendarmes qui [l']avait déjà interpellé » par le passé. De touchantes retrouvailles que l'accusé, « pas fâché d'avoir été arrêté », n'aura aucunement regrettées face aux juges, voyant même en sa possible mise en détention un moyen de « [l']aider dans [s]es démarches » de réinsertion.
Un vœu exaucé de bonne grâce par le tribunal, qui lui aura prescrit un séjour en maison d'arrêt jusqu'au 22 novembre, date de son procès.
Une fois encore, la justice aura donc fait pencher la balance en faveur des criminels…
C.R
Impliqué dans le cambriolage d'une douzaine de propriétés dans la périphérie d'Ornans, et dernièrement dans le vol d'une Audi R8 d'occasion estimée à 70 000 €, le prévenu, trahi par la géolocalisation du véhicule qu'il avait en vain cherché à revendre à Besançon, s'était en effet laissé appréhender de bon gré par les autorités à Amathay-Vésigneux.
Pourtant armé d'un pistolet à billes de plomb alors pointé en leur direction, il avait retenu son index après avoir « reconnu l'un des gendarmes qui [l']avait déjà interpellé » par le passé. De touchantes retrouvailles que l'accusé, « pas fâché d'avoir été arrêté », n'aura aucunement regrettées face aux juges, voyant même en sa possible mise en détention un moyen de « [l']aider dans [s]es démarches » de réinsertion.
Un vœu exaucé de bonne grâce par le tribunal, qui lui aura prescrit un séjour en maison d'arrêt jusqu'au 22 novembre, date de son procès.
Une fois encore, la justice aura donc fait pencher la balance en faveur des criminels…
C.R
Publié le lundi 21 octobre 2013 à 15h25