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Trop d'alcool au centre-ville de Vesoul
Agressions verbales et physiques, tentatives de drague malsaines, cambriolages et autres actes de délinquances... voici le quotidien des commerçants et des clients de la rue Alsace-Lorraine, dans le centre-ville de Vesoul.
Hier soir, les services de la ville, de la préfecture et les commerçants étaient réunis pour tenter de trouver une solution à cette situation anticommerciale.
L'étranglement d'un policier lors de la Fête de la Musique fut la goutte d'eau de trop : la rue Alsace-Lorraine n'en peut plus de ses usagers un peu trop portés sur la bouteille. Les habitants font avec, les clients désertent, et les commerçants se rebellent, soutenus par leur maire et député.
Selon les uns, le responsable est le Carrefour City : les ennuis auraient commencé juste après son implantation au bas de la rue Alsace-Lorraine. Le magasin est accusé "d'attirer les pochtrons".
Selon le maire Alain Chrétien, le responsable est plutôt la "police nationale", qui ne fait pas appliquer un décret pris en 2001 et qui interdit "la consommation d'alcool sur la voie publique dans le coeur de la cité".
Le maire avoue toutefois que ces abus d'alcool ne sont que la partie visible de l'iceberg. Le problème de fond est plutôt le type de locataire de ce secteur de la ville.
Plusieurs logements de la rue Alsace-Lorraine sont en effet "loués à des associations de tutelle" et accueillent donc des "personnes fragiles [...] qui ne sont pas de nature à assurer la tranquillité publique".
Un éventuel trafic de stupéfiants était également évoqué à demi-mot.
Le député tout neuf a rappelé au préfet ses obligations de verbaliser les consommateurs d'alcool sur la voie publique. En attendant les premiers résultats, la rue Alsace-Lorraine devra faire avec ses délinquants alcoolisés.
R. Hingray
Hier soir, les services de la ville, de la préfecture et les commerçants étaient réunis pour tenter de trouver une solution à cette situation anticommerciale.
L'étranglement d'un policier lors de la Fête de la Musique fut la goutte d'eau de trop : la rue Alsace-Lorraine n'en peut plus de ses usagers un peu trop portés sur la bouteille. Les habitants font avec, les clients désertent, et les commerçants se rebellent, soutenus par leur maire et député.
Selon les uns, le responsable est le Carrefour City : les ennuis auraient commencé juste après son implantation au bas de la rue Alsace-Lorraine. Le magasin est accusé "d'attirer les pochtrons".
Selon le maire Alain Chrétien, le responsable est plutôt la "police nationale", qui ne fait pas appliquer un décret pris en 2001 et qui interdit "la consommation d'alcool sur la voie publique dans le coeur de la cité".
Le maire avoue toutefois que ces abus d'alcool ne sont que la partie visible de l'iceberg. Le problème de fond est plutôt le type de locataire de ce secteur de la ville.
Plusieurs logements de la rue Alsace-Lorraine sont en effet "loués à des associations de tutelle" et accueillent donc des "personnes fragiles [...] qui ne sont pas de nature à assurer la tranquillité publique".
Un éventuel trafic de stupéfiants était également évoqué à demi-mot.
Le député tout neuf a rappelé au préfet ses obligations de verbaliser les consommateurs d'alcool sur la voie publique. En attendant les premiers résultats, la rue Alsace-Lorraine devra faire avec ses délinquants alcoolisés.
R. Hingray
Publié le mardi 24 juillet 2012 à 16h16