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Six mois avec sursis pour le tagueur
Surpris fin juillet en flag' de tag dans les rues de Besançon, Julien a été jugé le 24 août.
Infographiste de formation et étudiant aux Beaux-Arts, Julien, 27 ans, en a dit un peu plus sur ses motivations : sa copine l'a laissé et il a épanché sa peine avec six bières avant de l'exprimer sur les murs et vitrines. Une vingtaine de victimes ont été recensées. "Mais je ne peux me satisfaire de votre argument qui dit que vous aviez bu, lance le président qui lui montre les photos de ses œuvres, d'ailleurs, votre alcoolémie serait plutôt une circonstance aggravante. Vous devriez respecter le bien des autres mais rien ne vous empêche de taguer la voiture et la maison de vos parents si ils sont d'accord… C'est un désastre, quelle horreur ces graffitis sur les murs dessinés par des traîne-savattes qui passent leur temps à détruire le bien des autres".
"Je me suis laissé emporter, explique Julien, je n'ai pas pensé aux répercussions de mes actes. Je veux bien remettre en état". (...) Julien a d'ailleurs écrit à toutes les victimes pour s'excuser et leur proposer de nettoyer. Jugement : six mois avec sursis assorti de 210 heures de travail d'intérêt général pendant dix-huit mois, obligation de trouver une activité rémunérée pendant les vacances universitaires et d'indemniser les victimes (849 euros pour trois victimes déclarées à l'audience).
Infographiste de formation et étudiant aux Beaux-Arts, Julien, 27 ans, en a dit un peu plus sur ses motivations : sa copine l'a laissé et il a épanché sa peine avec six bières avant de l'exprimer sur les murs et vitrines. Une vingtaine de victimes ont été recensées. "Mais je ne peux me satisfaire de votre argument qui dit que vous aviez bu, lance le président qui lui montre les photos de ses œuvres, d'ailleurs, votre alcoolémie serait plutôt une circonstance aggravante. Vous devriez respecter le bien des autres mais rien ne vous empêche de taguer la voiture et la maison de vos parents si ils sont d'accord… C'est un désastre, quelle horreur ces graffitis sur les murs dessinés par des traîne-savattes qui passent leur temps à détruire le bien des autres".
"Je me suis laissé emporter, explique Julien, je n'ai pas pensé aux répercussions de mes actes. Je veux bien remettre en état". (...) Julien a d'ailleurs écrit à toutes les victimes pour s'excuser et leur proposer de nettoyer. Jugement : six mois avec sursis assorti de 210 heures de travail d'intérêt général pendant dix-huit mois, obligation de trouver une activité rémunérée pendant les vacances universitaires et d'indemniser les victimes (849 euros pour trois victimes déclarées à l'audience).
Publié le mercredi 29 août 2007 à 10h52