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Restructurations Chez EMT 25
Le 03 avril dernier, la direction de la S.A.S. EMT 25 à confirmée la restructuration au travers le P.S.E. ( Plan de Sauvegarde de l’Entreprise ) qu’elle avait engagé au début du mois de décembre 2006 et qui a pour principales conséquences :
- La suppression de 40 postes sur un effectif de 232 salariés.
- Le regroupement des sites de Besançon et Saint Vit sur ce dernier et donc la fermeture du site bisontin à terme. Le C.C.E. ( Comité Central d’Entreprise ) à rendu un avis définitivement défavorable à ce plan qui lui était soumis au titre du livre III du Code du Travail estimant les mesures insuffisantes et l’avenir incertain. Ce plan avait débuté officiellement le 05 décembre 2006 et il avait été expliqué aux partenaires sociaux les raisons économiques qui conduisait la direction de l’entreprise à engager ce P.S.E., à savoir : - La hausse des matières premières utilisées et qui ne pouvait être répercutées en totalité aux principaux clients de l’entreprise ;
- La pression des donneurs d’ordre sur les prix de vente de ses produits, incitée en cela par la concurrence des pays à bas coûts ; - Des difficultés liées aux démarrages nécessaires de nouveaux produits, démarrages qui supposent des investissements financiers, humains et techniques lourds ; Et bien évidement, une conjoncture économique difficile dans les secteurs de l’automobile et de l’électrique que sont principalement les clients de l’entreprise. Pour conséquence, les mauvais résultats de l’entreprise ont donc engendré des pertes financières conséquentes dans l’entreprise, mais aussi au niveau du groupe d’entreprise auquel appartient l’entreprise ( groupe EMT.)
L’entreprise se devait donc de réagir, au risque de se retrouver dans une situation plus gravissime ( dépôt de bilan et mise en règlement judiciaire. ) Du coté des syndicats représentatifs dans l’entreprise un accord de méthode avait été signé dès le 19 décembre 2006 par la C.G.T. Pour FO, ce dernier avait refusé de signer ce type d’accord dit « Dérogatoire », estimant qu’i n’apportait aucune garantie de fond dans le cadre du P.S.E. et ne faisait qu’accélérer sa mise en œuvre, comme le souhaitait la direction, ce qui n’allait pas du tout dans le sens des intérêts des salariés. Vers le 15 avril 2007, les premières convocations à un entretien préalable au licenciement devraient partir.
Actuellement, il est un peu tôt pour dire combien de postes seront effectivement supprimés car il faudra tenir compte des mesures de reclassement proposées aux salariés dans les prochaines semaines.
Le syndicat FO de l’entreprise est inquiet pour l’avenir de l’entreprise, car cette restructuration présentée comme nécessaire pour sa sauvegarde, ne règle pas la problématique de fond du nécessaire enrichissement et de la diversification de l’offre des unités industrielle du groupe EMT auquel elle appartient, seuls leviers de pérennité de l’entreprise à long terme.
- La suppression de 40 postes sur un effectif de 232 salariés.
- Le regroupement des sites de Besançon et Saint Vit sur ce dernier et donc la fermeture du site bisontin à terme. Le C.C.E. ( Comité Central d’Entreprise ) à rendu un avis définitivement défavorable à ce plan qui lui était soumis au titre du livre III du Code du Travail estimant les mesures insuffisantes et l’avenir incertain. Ce plan avait débuté officiellement le 05 décembre 2006 et il avait été expliqué aux partenaires sociaux les raisons économiques qui conduisait la direction de l’entreprise à engager ce P.S.E., à savoir : - La hausse des matières premières utilisées et qui ne pouvait être répercutées en totalité aux principaux clients de l’entreprise ;
- La pression des donneurs d’ordre sur les prix de vente de ses produits, incitée en cela par la concurrence des pays à bas coûts ; - Des difficultés liées aux démarrages nécessaires de nouveaux produits, démarrages qui supposent des investissements financiers, humains et techniques lourds ; Et bien évidement, une conjoncture économique difficile dans les secteurs de l’automobile et de l’électrique que sont principalement les clients de l’entreprise. Pour conséquence, les mauvais résultats de l’entreprise ont donc engendré des pertes financières conséquentes dans l’entreprise, mais aussi au niveau du groupe d’entreprise auquel appartient l’entreprise ( groupe EMT.)
L’entreprise se devait donc de réagir, au risque de se retrouver dans une situation plus gravissime ( dépôt de bilan et mise en règlement judiciaire. ) Du coté des syndicats représentatifs dans l’entreprise un accord de méthode avait été signé dès le 19 décembre 2006 par la C.G.T. Pour FO, ce dernier avait refusé de signer ce type d’accord dit « Dérogatoire », estimant qu’i n’apportait aucune garantie de fond dans le cadre du P.S.E. et ne faisait qu’accélérer sa mise en œuvre, comme le souhaitait la direction, ce qui n’allait pas du tout dans le sens des intérêts des salariés. Vers le 15 avril 2007, les premières convocations à un entretien préalable au licenciement devraient partir.
Actuellement, il est un peu tôt pour dire combien de postes seront effectivement supprimés car il faudra tenir compte des mesures de reclassement proposées aux salariés dans les prochaines semaines.
Le syndicat FO de l’entreprise est inquiet pour l’avenir de l’entreprise, car cette restructuration présentée comme nécessaire pour sa sauvegarde, ne règle pas la problématique de fond du nécessaire enrichissement et de la diversification de l’offre des unités industrielle du groupe EMT auquel elle appartient, seuls leviers de pérennité de l’entreprise à long terme.
Publié le vendredi 27 avril 2007 à 09h16