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Le projet de prison expérimentale validé dans le Jura
Malgré le désaccord de plus de la moitié de la population de Saint-Julien-sur-Suran, dans le Jura, le conseil municipal a donné son accord pour l'implantation d'une prison expérimentale à la sortie de la commune.
Depuis que l'ex-homme d'affaires Pierre Botton a présenté son projet de prison expérimentale, les habitants de Saint-Julien-sur-Suran se sont divisés en deux clans : les pour et les contres.
D'un côté il y a ceux qui voient d'un bon oeil cette prison ouverte, censée favoriser la réintégration à la société des détenus. D'un autre côté, il y a ceux qui craignent pour leur tranquillité : des prisonniers qui auront la clé de leur cellule, forcément, cela inquiète.
Dimanche dernier, un référendum a été organisé : il a obtenu 54% de voies contre le projet. Ce n'était toutefois qu'un vote consultatif, la décision définitive revenant au conseil municipal. Or celui-ci a décidé de ne pas suivre l'avis de ses électeurs, et a voté en faveur de ce projet à sept voies contre quatre.
La conseillère générale Hélène Pélissard s'est félicitée de cette décision, estimant que cette prison est un "magnifique projet humain", "structurant pour le territoire".
Un établissement pénitentiaire nouvelle génération devrait donc bientôt voir le jour à Saint-Julien-sur-Suran. Il accueillera 120 détenus condamnés pour la première fois à des peines n´excédant pas cinq ans, « hors crimes sexuels et crimes de sang ». Ils pourront travailler dans un centre commercial adjacent, ouvert au public, et au sein de l´établissement. Les détenus auront la clé de leurs cellules, qui seront sans barreaux. Au sein de la prison, il n´y aura ni quartier disciplinaire, ni grillage ni barbelés, à l´exception de la double paroi grillagée qui entourera le centre.
Si ce projet fait polémique dans le Jura, une autre commune franc-comtoise se montre très intéressée. Arc-les-Gray, en Haute-Saône, envisagerait en effet d'implanter un établissement semblable sur son territoire.
Depuis que l'ex-homme d'affaires Pierre Botton a présenté son projet de prison expérimentale, les habitants de Saint-Julien-sur-Suran se sont divisés en deux clans : les pour et les contres.
D'un côté il y a ceux qui voient d'un bon oeil cette prison ouverte, censée favoriser la réintégration à la société des détenus. D'un autre côté, il y a ceux qui craignent pour leur tranquillité : des prisonniers qui auront la clé de leur cellule, forcément, cela inquiète.
Dimanche dernier, un référendum a été organisé : il a obtenu 54% de voies contre le projet. Ce n'était toutefois qu'un vote consultatif, la décision définitive revenant au conseil municipal. Or celui-ci a décidé de ne pas suivre l'avis de ses électeurs, et a voté en faveur de ce projet à sept voies contre quatre.
La conseillère générale Hélène Pélissard s'est félicitée de cette décision, estimant que cette prison est un "magnifique projet humain", "structurant pour le territoire".
Un établissement pénitentiaire nouvelle génération devrait donc bientôt voir le jour à Saint-Julien-sur-Suran. Il accueillera 120 détenus condamnés pour la première fois à des peines n´excédant pas cinq ans, « hors crimes sexuels et crimes de sang ». Ils pourront travailler dans un centre commercial adjacent, ouvert au public, et au sein de l´établissement. Les détenus auront la clé de leurs cellules, qui seront sans barreaux. Au sein de la prison, il n´y aura ni quartier disciplinaire, ni grillage ni barbelés, à l´exception de la double paroi grillagée qui entourera le centre.
Si ce projet fait polémique dans le Jura, une autre commune franc-comtoise se montre très intéressée. Arc-les-Gray, en Haute-Saône, envisagerait en effet d'implanter un établissement semblable sur son territoire.
Publié le jeudi 15 mars 2012 à 16h39