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Gendarmes menacés par un forcené
En début de semaine, un homme armé et ivre est resté retranché chez lui durant trois jours, dans son appartement de Mandeure (dans le Doubs). Hier à 13h50, les gendarmes ont enfin réussi à l'interpeller, non sans s'être fait plusieurs fois menacer de mort.
Le forcené est âgé de 54 ans. Lundi en début de soirée, il a mis sa compagne à la porte du domicile conjugal. Celle-ci a immédiatement prévenu la gendarmerie d'Hérimoncourt, qui a tenté de faire entendre raison au quinquagénaire. Ce dernier refusant d'ouvrir la porte à quiconque, le capitaine de gendarmerie chargé de l'affaire a préféré faire héberger la malheureuse compagne dans un foyer d'accueil de Montbéliard.
Le mardi soir, cette femme se présenta à nouveau à la gendarmerie afin de porter plainte contre son compagnon, qui l'aurait frappé quelques temps auparavant. Elle apportait pour preuve un arrêt de travail de trois jours.
Les gendarmes décidèrent alors de tenter une nouvelle visite chez le forcené. Il était ivre et menaça de tirer sur les militaires. Sa compagne confirmant qu'il était en possession d'armes, le capitaine de gendarmerie décida de lever le dispositif d'interpellation afin de "calmer le jeu".
Petite accalmie le temps d'une nuit...
Le lendemain matin, nouvelle tentative de contact. Personne ne répondant aux appels des gendarmes, ceux-ci déposèrent une convocation sur la porte de l'appartement.
Alors qu'ils repartaient, le forcené surgit à une fenêtre et menaça à nouveau les militaires.
Les choses sérieuses ne commencèrent vraiment que mercredi en fin de matinée, lorsqu'un important dispositif d'interpellation fut mis en place. Militaires et maîtres-chiens étaient accompagnés d'un négociateur de crise. Celui-ci réussit à convaincre le quinquagénaire de sortir sur le palier de son appartement.
C'est là que les militaires purent enfin ceinturer le forcené, sans qu'aucun coup de feu n'ait été tiré.
Aussitôt placé en garde à vue à Hérimoncourt, l'homme était encore entendu hier soir.
Une perquisition dans l'appartement a permis de découvrir une véritable collection d'armes : 2 fusils de chasse, deux carabines, 300 cartouches, six couteaux de chasse, et même deux arcs de chasse accompagnées de 6 flèches "aux pointes aiguisées comme des rasoirs" selon le capitaine de gendarmerie.
Celui-ci a en outre confirmé que "l'homme est un chasseur". Le gibier forestier ne lui convenait apparemment plus...
Laure Godey
Le forcené est âgé de 54 ans. Lundi en début de soirée, il a mis sa compagne à la porte du domicile conjugal. Celle-ci a immédiatement prévenu la gendarmerie d'Hérimoncourt, qui a tenté de faire entendre raison au quinquagénaire. Ce dernier refusant d'ouvrir la porte à quiconque, le capitaine de gendarmerie chargé de l'affaire a préféré faire héberger la malheureuse compagne dans un foyer d'accueil de Montbéliard.
Le mardi soir, cette femme se présenta à nouveau à la gendarmerie afin de porter plainte contre son compagnon, qui l'aurait frappé quelques temps auparavant. Elle apportait pour preuve un arrêt de travail de trois jours.
Les gendarmes décidèrent alors de tenter une nouvelle visite chez le forcené. Il était ivre et menaça de tirer sur les militaires. Sa compagne confirmant qu'il était en possession d'armes, le capitaine de gendarmerie décida de lever le dispositif d'interpellation afin de "calmer le jeu".
Petite accalmie le temps d'une nuit...
Le lendemain matin, nouvelle tentative de contact. Personne ne répondant aux appels des gendarmes, ceux-ci déposèrent une convocation sur la porte de l'appartement.
Alors qu'ils repartaient, le forcené surgit à une fenêtre et menaça à nouveau les militaires.
Les choses sérieuses ne commencèrent vraiment que mercredi en fin de matinée, lorsqu'un important dispositif d'interpellation fut mis en place. Militaires et maîtres-chiens étaient accompagnés d'un négociateur de crise. Celui-ci réussit à convaincre le quinquagénaire de sortir sur le palier de son appartement.
C'est là que les militaires purent enfin ceinturer le forcené, sans qu'aucun coup de feu n'ait été tiré.
Aussitôt placé en garde à vue à Hérimoncourt, l'homme était encore entendu hier soir.
Une perquisition dans l'appartement a permis de découvrir une véritable collection d'armes : 2 fusils de chasse, deux carabines, 300 cartouches, six couteaux de chasse, et même deux arcs de chasse accompagnées de 6 flèches "aux pointes aiguisées comme des rasoirs" selon le capitaine de gendarmerie.
Celui-ci a en outre confirmé que "l'homme est un chasseur". Le gibier forestier ne lui convenait apparemment plus...
Laure Godey
Publié le jeudi 5 novembre 2009 à 10h49