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Des excréments qui dérangent à Mandeure
L'installation de commerçants forains au camping de Mandeure, dans le pays de Montbéliard, ne plait pas au maire de la commune. Et celui-ci entend bien le faire savoir, quitte à s'attirer les foudres de ses hôtes!
La première revendication du maire concerne l'installation, avec quelques heures d'avance, des gens du voyage : "Le premier groupe est arrivé le 30 avril alors que ça ouvrait le 1er mai. Ils ont poussé la porte".
L'élu est également très agacé par le fait que les forains sont venus se plaindre des "tarifs prohibitifs" du camping, et ce presque dès leur arrivée. Or le maire, qui demande 25€ par famille, affirme qu'il a déjà consentit à un rabais pour les gens du voyage. Il conclut le sujet par : "S'ils ne veulent pas payer, qu'ils aillent ailleurs!".
Le dernier point de colère (mais pas le moindre) concerne les sanitaires. Les agents municipaux ont en effet constaté que les sanitaires du camping avaient été bouchés par du gravier, et que des poubelles avaient été salies par des excréments.
Des faits qui relancent la colère du maire : "Chacun peut vivre comme il veut. Tout le monde peut venir à Mandeure. L'important, c'est qu'on ne fasse pas le bordel. Qu'on aille mettre des excréments, là où il n'y en a pas besoin, c'est un signe".
"Un signe" qui suscite également des protestations du côté des gens du voyage, lesquels demandent au maire "combien de temps seront fermés les sanitaires?". "Le temps qu'il faudra pour trouver le moyen de réparer" rétorque l'élu.
Selon un commerçant forain, le maire "fait un amalgame", en assimilant tous les gens du voyage à "des voleurs de poules".
N'empêche que le maire "aimerait mieux avoir 25 000 Hollandais que certaines personnes".
Les accusations fusent dans le camping : un vieil homme reproche à l'élu ses "propos racistes". Un autre affirme "c'est un méchant maire".
Quant au commerçant, il demande à son hôte de "trouver un coupable" : "Accusez une personne, mais pas toute une population".
L'ambiance n'est donc pas au beau fixe au camping de Mandeure...
Le maire de la commune a demandé au sous-préfet une audience afin de tenter de trouver une solution. La rencontre est prévue vendredi.
R. Hingray
La première revendication du maire concerne l'installation, avec quelques heures d'avance, des gens du voyage : "Le premier groupe est arrivé le 30 avril alors que ça ouvrait le 1er mai. Ils ont poussé la porte".
L'élu est également très agacé par le fait que les forains sont venus se plaindre des "tarifs prohibitifs" du camping, et ce presque dès leur arrivée. Or le maire, qui demande 25€ par famille, affirme qu'il a déjà consentit à un rabais pour les gens du voyage. Il conclut le sujet par : "S'ils ne veulent pas payer, qu'ils aillent ailleurs!".
Le dernier point de colère (mais pas le moindre) concerne les sanitaires. Les agents municipaux ont en effet constaté que les sanitaires du camping avaient été bouchés par du gravier, et que des poubelles avaient été salies par des excréments.
Des faits qui relancent la colère du maire : "Chacun peut vivre comme il veut. Tout le monde peut venir à Mandeure. L'important, c'est qu'on ne fasse pas le bordel. Qu'on aille mettre des excréments, là où il n'y en a pas besoin, c'est un signe".
"Un signe" qui suscite également des protestations du côté des gens du voyage, lesquels demandent au maire "combien de temps seront fermés les sanitaires?". "Le temps qu'il faudra pour trouver le moyen de réparer" rétorque l'élu.
Selon un commerçant forain, le maire "fait un amalgame", en assimilant tous les gens du voyage à "des voleurs de poules".
N'empêche que le maire "aimerait mieux avoir 25 000 Hollandais que certaines personnes".
Les accusations fusent dans le camping : un vieil homme reproche à l'élu ses "propos racistes". Un autre affirme "c'est un méchant maire".
Quant au commerçant, il demande à son hôte de "trouver un coupable" : "Accusez une personne, mais pas toute une population".
L'ambiance n'est donc pas au beau fixe au camping de Mandeure...
Le maire de la commune a demandé au sous-préfet une audience afin de tenter de trouver une solution. La rencontre est prévue vendredi.
R. Hingray
Publié le mercredi 12 mai 2010 à 15h34