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Bye-bye les francs
En dépit d'appels répétés de la Banque de France à s'y prendre tôt, de nombreuses personnes se sont pressées au dernier moment vendredi aux guichets de l'institution pour profiter de l'ultime possibilité d'échanger leurs vieux billets en francs contre des euros.
Dix ans jour pour jour après la fin du cours légal du franc, la dernière gamme de coupures encore admises à l'échange devait en effet rejoindre en fin de journée au plus tard les caisses de la Banque de France pour pouvoir être convertie en monnaie européenne.
Cette dernière vague de retrait concernait les Pierre et Marie Curie (500 francs), Gustave Eiffel (200 francs), Cézanne (100 francs), Saint-Exupéry (50 francs) et Debussy (20 francs). Tous les autres billets, ainsi que les pièces, ont déjà tiré leur révérence et ne sont plus échangeables.
Après l'échéance, les billets qui n'auront pas été rendus n'auront plus la moindre valeur, hors une poignée de spécimens au numéro de série très bas ou avec défaut apparent qui conserveront un intérêt pour les numismates.
L'affluence est allée crescendo ces 15 derniers jours dans les succursales de la Banque de France. A Nantes, une adjointe du service de caisse a expliqué sous couvert d'anonymat qu'en début de semaine, le nombre d'échanges (une soixantaine par jour) avait doublé par rapport à la semaine précédente.
"Ce sont surtout des personnes âgées qui viennent", souvent avec des petites sommes, tel ce "monsieur qui a trouvé un billet de 100 francs en faisant un fonds de pantalon", a-t-elle raconté. "Il ne se passe pas une heure sans qu'on ait des personnes qui se présentent avec des billets qui ne sont plus échangeables et dont certains datent parfois des années 40", a relevé Alain Dailly, responsable du service de caisse à Nanterre.
"Le dernier jour, il y a toujours des gens qui viennent à la dernière minute, au moment où vous fermez", soulignait sa collègue de Nantes. De source interne, certaines succursales étaient d'ailleurs susceptibles de rester ouvertes jusqu'à 18H00 en cas de flux exceptionnels.
Toutefois, l'affluence ne devait pas battre le record de 2005, lors de la fin de l'échangeabilité des pièces en francs, quand 45.000 personnes s'étaient pressées aux guichets de la Banque de France à la date butoir.
Fin 2010, 50 millions de ces billets échangeables, d'une valeur en euros de 602 millions (près de 4 milliards de francs), étaient encore en circulation.
R. Hingray
Dix ans jour pour jour après la fin du cours légal du franc, la dernière gamme de coupures encore admises à l'échange devait en effet rejoindre en fin de journée au plus tard les caisses de la Banque de France pour pouvoir être convertie en monnaie européenne.
Cette dernière vague de retrait concernait les Pierre et Marie Curie (500 francs), Gustave Eiffel (200 francs), Cézanne (100 francs), Saint-Exupéry (50 francs) et Debussy (20 francs). Tous les autres billets, ainsi que les pièces, ont déjà tiré leur révérence et ne sont plus échangeables.
Après l'échéance, les billets qui n'auront pas été rendus n'auront plus la moindre valeur, hors une poignée de spécimens au numéro de série très bas ou avec défaut apparent qui conserveront un intérêt pour les numismates.
L'affluence est allée crescendo ces 15 derniers jours dans les succursales de la Banque de France. A Nantes, une adjointe du service de caisse a expliqué sous couvert d'anonymat qu'en début de semaine, le nombre d'échanges (une soixantaine par jour) avait doublé par rapport à la semaine précédente.
"Ce sont surtout des personnes âgées qui viennent", souvent avec des petites sommes, tel ce "monsieur qui a trouvé un billet de 100 francs en faisant un fonds de pantalon", a-t-elle raconté. "Il ne se passe pas une heure sans qu'on ait des personnes qui se présentent avec des billets qui ne sont plus échangeables et dont certains datent parfois des années 40", a relevé Alain Dailly, responsable du service de caisse à Nanterre.
"Le dernier jour, il y a toujours des gens qui viennent à la dernière minute, au moment où vous fermez", soulignait sa collègue de Nantes. De source interne, certaines succursales étaient d'ailleurs susceptibles de rester ouvertes jusqu'à 18H00 en cas de flux exceptionnels.
Toutefois, l'affluence ne devait pas battre le record de 2005, lors de la fin de l'échangeabilité des pièces en francs, quand 45.000 personnes s'étaient pressées aux guichets de la Banque de France à la date butoir.
Fin 2010, 50 millions de ces billets échangeables, d'une valeur en euros de 602 millions (près de 4 milliards de francs), étaient encore en circulation.
R. Hingray
Publié le samedi 18 février 2012 à 10h22