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A Besançon, les juges du TGI à la rencontre des justiciables
Les juges du Tribunal de grande instance (TGI) de Besançon ont commencé mercredi soir un débat hors les murs avec une centaine de Bisontins venus écouter leur malaise et obtenir des précisions sur le fonctionnement de leur juridiction.
Dans le cadre du mouvement de protestation ayant suivi les mises en cause du président Sarkozy, ils ont accueilli le public dans une salle de la mairie de Besançon dont le maire est le socialiste Jean-Louis Fousseret (PS).
Selon Jean-Christian Vaulot-Pfister, le représentant local du syndicat de la magistrature (SM), "ce débat est original de par sa forme car hors des murs du tribunal nous démontrons notre capacité a rendre des comptes".
L'objectif est de présenter les missions de l'institution et d'évoquer les grandes thématiques comme la présomption d'innocence, la séparation des pouvoirs, le suivi des personnes condamnées ou encore les moyens attribués à la Justice, a-t-il poursuivi.
"C'est l'occasion pour le public de se faire une opinion objective: il y a tellement de contre-vérités prononcées et le président de la République tient des propos tellement trompeurs", a-t-il dit.
Le TGI de Besançon a été l'un des premiers a voter la suspension des audiences en soutien à ses collègues de Nantes.
Le 3 février, les magistrats de Nantes votaient une "semaine sans audiences" après que le président Sarkozy eut parlé de "dysfonctionnements graves" et promis des sanctions au sujet du suivi judiciaire de Tony Meilhon, "présumé coupable" du meurtre de la jeune Laetitia à Pornic (Loire-Atlantique).
Pour poursuivre le mouvement, les juges de Besançon ont décidé comme dans d'autres juridictions d'appliquer sans compromis les dispositifs légaux qui sont: le refus de tenir une audience sans greffier, le renvoi de toutes les affaires après six heures d'audience délibéré compris et le renvoi en formation collégiale de tous les dossiers dont la complexité le justifie.
L. L.
Dans le cadre du mouvement de protestation ayant suivi les mises en cause du président Sarkozy, ils ont accueilli le public dans une salle de la mairie de Besançon dont le maire est le socialiste Jean-Louis Fousseret (PS).
Selon Jean-Christian Vaulot-Pfister, le représentant local du syndicat de la magistrature (SM), "ce débat est original de par sa forme car hors des murs du tribunal nous démontrons notre capacité a rendre des comptes".
L'objectif est de présenter les missions de l'institution et d'évoquer les grandes thématiques comme la présomption d'innocence, la séparation des pouvoirs, le suivi des personnes condamnées ou encore les moyens attribués à la Justice, a-t-il poursuivi.
"C'est l'occasion pour le public de se faire une opinion objective: il y a tellement de contre-vérités prononcées et le président de la République tient des propos tellement trompeurs", a-t-il dit.
Le TGI de Besançon a été l'un des premiers a voter la suspension des audiences en soutien à ses collègues de Nantes.
Le 3 février, les magistrats de Nantes votaient une "semaine sans audiences" après que le président Sarkozy eut parlé de "dysfonctionnements graves" et promis des sanctions au sujet du suivi judiciaire de Tony Meilhon, "présumé coupable" du meurtre de la jeune Laetitia à Pornic (Loire-Atlantique).
Pour poursuivre le mouvement, les juges de Besançon ont décidé comme dans d'autres juridictions d'appliquer sans compromis les dispositifs légaux qui sont: le refus de tenir une audience sans greffier, le renvoi de toutes les affaires après six heures d'audience délibéré compris et le renvoi en formation collégiale de tous les dossiers dont la complexité le justifie.
L. L.
Publié le jeudi 17 février 2011 à 16h33